Combien de gramme d’alcool dans une bière ?

La loi est assez stricte sur la conduite en état d’ivresse. Bien qu’il y ait une marge tolérée sur le territoire français, il faut reconnaître que dans d’autres contrées européennes, le législateur est encore plus ferme.

La preuve, le seul fait de consommer un seul verre d’alcool peut tout changer sur vos facultés. Pour vous aider à ne pas tomber sous le coup de la loi, ce guide explique la quantité de grammes d’alcool contenue dans une bière.

A découvrir également : Qu'est-ce qui rend les objets personnalisés inoubliables en tant que cadeaux ?

Une quantité de 10 à 12 grammes d’alcool dans une bière

Lorsque vous vous rendez dans un bar, il y a habituellement un dosage appliqué pour servir toutes les formes de boissons alcoolisées. Du coup, avec ce baromètre, une bière de 25 cl à 5° contient 10 g d’alcool pur. Cela voudrait dire que vous avez entre 0,2 g/l et 0,25 g/l de taux d’alcool dans le sang.

Pour rappel, la limite légale de gramme d’alcool dans une bière est de 0,5 g/l ; soit deux verres environ de 25 cl. Toutefois, il faut rappeler qu’il s’agit ici d’un chiffre valable pour un permis normal. De ce fait, un jeune conducteur étant en permis probatoire ne doit pas dépasser la barre de 0,2 g/l. Ce qui revient carrément à 0 verre. Autrement, celui-ci connaîtra de fortes sanctions prévues par la loi.

A lire aussi : Exploration de la symbolique profonde de la biche dans différentes cultures

Quels sont les facteurs qui amplifient le taux d’alcool dans le sang ?

Dès que vous consommez l’alcool, les effets se font ressentir seulement après 10 minutes. Son assimilation complète n’est possible qu’après 1 heure. Néanmoins, retenez qu’il y a des facteurs qui peuvent amplifier la quantité d’alcool ingurgitée. Il s’agit notamment des éléments comme :

• l’état de la consommation à jeun ;
• les habitudes ;
• le sexe ;
• le poids
• et l’état du corps.

Si vous désirez connaître l’impact de tous ces facteurs sur l’amplification du taux d’alcool dans le sang, lisez ce qui suit.

L’état de la consommation à jeun

Boire après avoir terminé de prendre un bon repas ralentit l’assimilation de l’alcool dans le corps. En réalité, une valve située dans l’estomac se ferme pour faciliter d’abord la digestion des aliments.

C’est après cela, que commence l’absorption de l’éthanol. Du coup, les effets sont moins perceptibles. Par conséquent, en prenant une bière à jeun, il suffit de quelques minutes pour avoir le ressenti.

Les habitudes

Un consommateur habituel n’a pas les mêmes effets qu’un buveur occasionnel. Pour le premier cas de figure, il faut noter que son foie est adapté à produire une quantité massive d’enzymes capables de décomposer rapidement l’alcool.

Le sexe

Le sexe est un aspect important à prendre en compte dans la diffusion de l’alcool dans l’organisme. En effet, la femme est plus sensible aux boissons alcoolisées que l’homme. Bien qu’il y ait quelques exceptions, il importe de rappeler que les habitudes y trouvent aussi pour leur compte.

Par ailleurs, ayez aussi à l’esprit que les personnes âgées auront du mal à assimiler plus rapidement l’alcool.

Le poids

Les individus corpulents ont plus d’eau et de toute évidence plus de graisse dans le corps. Ce qui revient à dire qu’avec eux, un verre de 25 cl de bière aura plus de facilité à s’intégrer. Du coup, le chiffre standard de 0, 25 g/l peut augmenter et atteindre 0,30 g/l chez les personnes minces.

L’état du corps

Parler de l’état du corps, c’est abordé la question de la santé. Ainsi, une personne avec une santé fragile ou étant fatiguée ou stressée peut faire monter le taux d’alcool dans son sang.

Quelles sont les sanctions encourues ?

Un taux d’alcool supérieur ou égal à 0,8 g/l est passible de sanctions. La législation a donc prévu les dispositions suivantes :

• le paiement d’une amende de 4 500 € au maximum ;
• une peine d’emprisonnement dont la durée peut atteindre 2 ans ;
• un retrait de 6 points sur le permis de conduire ;
• une possible confiscation du permis par les forces de l’ordre en attendant une décision préfectorale ;
• la mise en fourrière systématique de la voiture ;
• l’obligation de se rendre disponible pour un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

Ainsi, pour ne pas avoir à faire face aux multiples sanctions citées, le mieux est de rester dans le strict minimum. Après tout, votre vie aussi en dépend.